Incontinence et fuites urinaires légères

Qu’est-ce qui cause une vessie hyperactive?

9 Jul, 2013
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What Causes Overactive Bladder?

Qu’est-ce qui cause une vessie hyperactive?

Avez-vous déjà eu besoin de vous précipiter vers la salle de bain au beau milieu d’une réunion importante? Ou avez-vous déjà eu une envie pressante en étant coincée dans la circulation? Si vous vivez souvent des situations similaires, une affection appelée vessie hyperactive pourrait en être la cause.

En tant que gynécologue-obstétricienne, je vous offre les mêmes conseils que ceux que je donnerais à mes patientes, en expliquant exactement ce qui cause la vessie hyperactive et en proposant des stratégies de prise en charge réalistes.

Qu’est-ce que la vessie hyperactive?

Tout d’abord, vous devez savoir que les troubles urinaires sont plus courants que ce que beaucoup de gens pensent; par exemple, 1 femme sur 3 vit des fuites urinaires. La vessie hyperactive est l’une des affections que je vois fréquemment chez les patientes. Les patientes présentant des symptômes de vessie hyperactive font probablement l’expérience des signes suivants :

  • Se réveiller plusieurs fois pendant la nuit pour uriner
  • Envies d’uriner de plus en plus fréquentes
  • Fuites urinaires soudaines

Il existe DE NOMBREUSES causes possibles de vessie hyperactive, notamment :

  • Chirurgies de la vessie antérieures
  • Plancher pelvien dysfonctionnel
  • Infections urinaires
  • Tabagisme
  • Certains médicaments
  • Irritants de la vessie, comme l’alcool ou la caféine
  • Ménopause
  • Diverses affections médicales, comme le diabète, les calculs rénaux ou les problèmes neurologiques

Êtes-vous susceptible d’avoir une vessie hyperactive?

Il existe un nouveau terme qui est associé à un manque d’œstrogène et qui peut englober plusieurs affections comme la sécheresse vaginale et les symptômes de vessie hyperactive : syndrome génito-urinaire. Les femmes sont susceptibles de présenter un syndrome génito-urinaire pendant la ménopause.

Bien que la ménopause soit souvent liée à une vessie hyperactive, l’IMC et l’âge sont deux des facteurs de risque les plus courants de vessie hyperactive. Le vieillissement peut augmenter la sensibilité à d’autres affections qui peuvent causer une vessie hyperactive, comme le diabète, le déclin cognitif, l’utilisation de médicaments, etc.

Les patientes demandent parfois si la grossesse peut entraîner une vessie hyperactive. La grossesse et l’accouchement vaginal impliquent tous deux une compression et des étirements musculaires et nerveux, ce qui peut causer des lésions au plancher pelvien, entraînant de fortes envies d’uriner.

L’allaitement, qui diminue naturellement le taux d’œstrogènes chez les femmes, peut également augmenter le risque de fuites urinaires. De nombreuses nouvelles mamans qui éprouvent ces problèmes se demandent souvent : « la situation va-t-elle s’améliorer un jour? » La réponse est oui; au cours de la première année post-partum, le remodelage et la réparation normaux des tissus amélioreront lentement ces symptômes liés à la vessie.

Comment traiter la vessie hyperactive : Trois conseils

Bien que l’amélioration globale de l’alimentation, de l’exercice et de la gestion du stress puisse aider à minimiser les symptômes de vessie hyperactive, les trois techniques suivantes peuvent faire une énorme différence :

  1. Physiothérapie du plancher pelvien. Selon moi, les physiothérapeutes du plancher pelvien sont la ressource la plus sous-utilisée pour traiter la vessie hyperactive. Ces spécialistes peuvent évaluer la fonction du plancher pelvien et prescrire des exercices, comme les exercices de Kegel, pour aider à améliorer la vessie hyperactive.

  2. Tenez un journal de vessie. Utilisez un journal pour noter vos envies d’uriner fréquentes, vos fuites urinaires, votre consommation de nourriture et de liquides et vos habitudes respiratoires (quand avez-vous pris une respiration profonde pour détendre votre vessie la dernière fois?). Si vous remarquez certaines tendances après avoir tenu un journal, vous pourriez être en mesure d’apporter des changements à votre mode de vie pour améliorer votre vessie hyperactive, comme réduire votre consommation de caféine et d’alcool, incorporer plus de techniques respiratoires ou essayer d’autres méthodes de rééducation ci-dessous.

  3. Rééduquez votre vessie. Si vous avez vidé votre vessie récemment et que vous ressentez encore l’envie d’uriner, essayez de faire une pause, prenez quelques respirations lentes et profondes pour vous détendre et voyez si la sensation disparaît. Dans le même ordre d’idées, n’allez pas aux toilettes parce que vous allez quelque part et que vous voulez vider votre vessie « au cas où ». Si vous videz votre vessie à plusieurs reprises avant qu’elle ne signale qu’elle est pleine, vous pourriez accidentellement entraîner votre vessie à envoyer des signaux d’urgence plus tôt, ce qui aggrave la fréquence et l’urgence des envies d’uriner.

Beaucoup de mes patientes ont pris en charge avec succès leurs symptômes de vessie hyperactive en modifiant seulement leur mode de vie. Cependant, si les changements de comportement et la physiothérapie ne suffisent pas, parlez à votre médecin des médicaments en vente libre ou sur ordonnance.

Malgré toutes ces options pour la prise en charge de la vessie hyperactive, il est toujours bon d’être préparée avec les serviettes ultraminces Poise® pour se protéger contre les fuites urinaires. Elles peuvent contrôler l’humidité de manière fiable et rapide pour vous garder au frais et au sec et prévenir les accidents. Comme toujours, consultez un médecin si vous pensez avoir une vessie hyperactive, car il n’y a pas deux expériences identiques.

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Résumé de l’auteure : Dre Staci Tanouye, docteure en médecine, titulaire d’un certificat de spécialiste d’obstétricienne-gynécologue, est médecin dans un cabinet privé et experte en santé des adolescents, en santé sexuelle, en santé reproductive et en santé de la ménopause. Elle est devenue l’une des gynécologues les plus populaires sur les médias sociaux et sa mission est d’éduquer les femmes et toutes les personnes possédant une vulve à aimer leur corps par le biais de la connaissance et de l’autonomisation.

Sources :
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